Êtes-vous témoin d’un acte de maltraitance animale ? Ou bien avez-vous constaté qu’un animal présente des sévices corporels ou d’autres signes de maltraitances ? Souhaitez-vous vous engager dans la cause animale et signaler une maltraitance ? Est-ce que vous ne savez pas vous y prendre ? Les lignes qui suivent vous proposent justement quelques points à savoir pour signaler une maltraitance animale.
Cause animale : quand est-ce qu’il y a maltraitance animale ?
D’une manière générale, l’identification d’un cas de maltraitance sur un animal est assez difficile à reconnaître. Un animal est considéré comme victime d’abus lorsque ce dernier ne peut se défendre seul. La maltraitance peut être due à de la maladresse ou bien de l’inattention des propriétaires. Souhaitez-vous soutenir la cause animale ? Il est important de dénoncer les cas de maltraitance ou de négligence d’animaux.
Quelle que soit l’espèce de l’animal, le propriétaire est dans l’obligation de respecter plusieurs engagements. En effet, l’animal se doit d’être régulièrement et correctement nourri afin de garantir son bon état de santé. En outre, il doit avoir la possibilité de se désaltérer avec de l’eau fraîche. Mais les devoirs d’un propriétaire envers un animal ne s’y arrêtent pas. S’il est enfermé dans un local, il faut veiller à ce qu’il soit bien aéré et éclairé, imperméable (à l’extérieur), mais aussi désinfecté dans tous les cas. Par ailleurs, l’endroit où l’animal est confiné doit respecter les besoins physiologiques de l’animal.
Dans d’autres cas, il peut arriver que l’animal ne soit pas enfermé dans un local, mais attaché (particulièrement les chiens). Le collier se doit alors d’être adapté à sa taille tout comme la chaîne sans entraver ses mouvements. D’ailleurs, il faut savoir que les colliers de type étrangleurs et de force ne sont pas autorisés. D’autres situations de maltraitance animale sont également à signaler. À titre d’exemple, l’animal ne doit pas être enfermé dans un coffre sans aucune aération lors d’un déplacement. Par ailleurs, le propriétaire a l’obligation de soigner l’animal jusqu’à son rétablissement s’il est blessé ou bien malade.
Comment signaler une maltraitance animale ?
Que la situation soit due à la maladresse ou à l’inattention d’un propriétaire, le cas de maltraitance animale se doit d’être signalé. Pour cela, plusieurs entités peuvent être contactées en fonction du cas qui se présente. À titre informatif, si vous avez un doute, vous pouvez prendre contact avec une association pour la protection animale afin qu’elle puisse identifier la situation. Sinon, vous pouvez vous rapprocher directement de la gendarmerie ou bien de la police si vous êtes témoin de maltraitance animale sur la voie publique. Il est toutefois à noter que l’intervention doit être immédiate pour la survie de l’animal.
Si vous avez des photos ou des vidéos qui appuient le cas de maltraitance animale, vous pouvez contacter une association de protection des animaux. Il vous faudra alors fournir le maximum de détails possibles sur la situation pour une enquête. Pensez à bien vous renseigner sur le domaine de compétence de l’association à contacter. En effet, certaines associations s’occupent des maltraitances dans le domaine professionnel (élevage) et d’autres se spécialisent dans la maltraitance d’une espèce en particulier.
Que risquent les propriétaires en cas de maltraitance animale ?
D’une manière générale, si le propriétaire ne respecte pas ses obligations envers l’animal, il risque de payer une amende qui s’élève à 750 euros. Est-ce que le propriétaire abandonne son animal, lui font subir des sévices graves comme des coups et blessures voire des sévices sexuels ? Il risque jusqu’à 2 ans de prison et une amende qui peut s’élever à 30 000 euros. À la suite d’une maltraitance, l’animal est-il blessé ou mort ? L’amende est estimée à 450 euros. Dans le cas d’un acte volontaire, l’amende peut s’élever à 1 000 euros.
En cas de maltraitance, il est à savoir que le tribunal peut retirer l’animal de son propriétaire pour être placé dans une association de protection. Par ailleurs, le tribunal peut aussi interdire au propriétaire de posséder à l’avenir un autre animal (de façon temporaire ou définitive).